Profitons de l’affaire du SVB 20XI et des articles d’Inkblot et de Palindrome pour poser cette question épineuse :
Est-ce qu’un stream est devenu indispensable au succès d’un tournoi ?
Le stream est l’un des quatre piliers qui font le succès ou l’échec d’un tournoi, mais actuellement il est souvent considéré comme le moins important de l’édifice.
1/ La promotion Web traditionnelle
Impossible de promouvoir un événement sans faire de la publicité sur les forums, sites et blogs de la micro-communauté qu’il vise. Cela ne gène bien évidemment pas d’avoir un site Internet dédié à la compétition : c’est même indispensable si on vise un public international.
2/ Les médiaux sociaux
Facebook et Twitter sont devenus indispensables à toute campagne de promotion un tant soit peu organisée. Les leaders d’opinion des différentes micro-communautés sont présents sur ces sites et sont extrêmement réceptifs à la promotion des divers tournois. Si les organisateurs de tournois pouvaient respecter un calendrier commun et être aussi réceptifs à la multiplication des promotions croisées : ce serait encore mieux…
3/ Les sites de partage de vidéos
Dailymotion, Vimeo et YouTube permettent de nombreuses possibilités de promotion via le média vidéo.
La solution la plus populaire est bien évidemment le trailer, cette bande-annonce du tournoi à venir qui met en valeur les sponsors et les joueurs étrangers invités.
Mais d’autres options existent :
La solution la moins embêtante est la constitution de playlists, ces listes permettent de ranger toutes sortes de contenus susceptibles de favoriser la promotion d’un event :
– des vidéos de matchs filmées par les visiteurs et/ou les joueurs, et pourquoi pas des matchs ripés du stream par l’équipe du tournoi elle-même
– des vidéos d’interviews de joueurs (le plus souvent devant les logos des sponsors)
– des vidéos de visite des lieux et autres bizarreries audiovisuelles qui vous garantiront des clics
La nouvelle solution à la mode est celle du documentaire, la meilleure pour promouvoir un tournoi dans le temps. Une option gratuite qui ne nécessite que l’ouverture de ses portes au nombre croissant d’étudiants en cinéma qui désirent se pencher sur ce sujet dans l’air du temps. En effet, si les interviews et les matchs figurants dans celui-ci sont de qualité, la durée de vie d’un documentaire (et donc son pouvoir promotionnel) est illimitée !
4/ L’indispensable stream
Qu’il soit hébergé par Justin.tv, Livestream.com, own3D.tv, Regame.tv, Twitch.tv ou Ustream.tv, votre flux doit être de qualité.
Les « streams monsters » ne pardonnent pas une baisse de qualité du signal (pensez donc à trouver un lieu avec un réseau Internet correct…), ou un manque flagrant de contenu et/ou de niveau de jeu : ils zapperont beaucoup plus facilement qu’ils ne le feraient devant la TV, impitoyablement. La solution actuelle est celle du double stream, l’un proposant les gros jeux (avec un espace publicitaire plus cher dû au nombre de spectateurs à l’avenant), l’autre les jeux « mineurs ». (il ne faut jamais croiser les flux…)
M’enfin moi je dis ça…
6 comments
Les chiffres de l’Evo sont sans appel, ceux des streams de la WCG aussi.
D’ailleurs, j’en parlais à Bachaka récement, en France, il manque vraiment un streamer dédié, comme Spooky ou WGE, aux US et en UK.
Quand on a la chance d’avoir un stream en France, les informations à l’écran sont rarement mises à jour, il n’y à pas d’habillage spécifique à l’event, et les commentaires sont souvent autant adressés à l’auditoire autour du streamer sur place qu’au spectateur (voire plus). Sauf que le reste de l’auditoire n’ayant pas de micro, les spectateurs n’entendent qu’une partie, et se sentent bien exclus de la conversation.
Si les choses ont avancées de façon indéniable, il reste encore pas mal de chemin avant qu’on puisse se féliciter de la médiatisation des tournois en France.
C’est clair que le stream crée de la hype, il donne au tournoi son caractère événementiel.il va pas créer +de hype dans la compet mais cela aura un effet amplificateur sur le succès d’une compet.
Je parle là pour les gros majors style svb, stunfest bushido, evo.
Après il y a les stream genre the break, WNF,WSO,guard crush, all light on me, ou l’on peut voir l’évolution d’un communauté de manière hebdomadaire.C’est presque une sorte de tv realité du pro gaming c’est rigolo aussi.
Pour nous (yamabushi), on voudrait bien, on a une super salle et tout… mais pas de connection internet.
De plus, on se posait la question de savoir si que comme les gens savent qu’un tournoi est streamé, cela les démotiveraient d’aller sur place ? Ce qui au final peut faire perdre des joueurs aux tournois.
Au contraire, je pense que ca augmente la notoriete d’un tournoi, et donc l’envie qu’on les joueurs d’un peu partout de s’y rendre, y compris ceux qui sont loin (surtout que la Savoie, c’est même pas sur la carte ! :p )
Peu probable que des joueurs qui aient envie de jouer se disent : « oh puis non, je joue pas, Street, c’est mieux à la Tv » ^^
C’est surtout pour ceux qui sont loin que c’est bien, le stream, et pour la notoriété, donc.
La solution clé 3G + Edge et forfait 12 mois (35€ les 5gigs) est assez pratique pour les petits organisateurs de tournois qui veulent faire des streams (basse def’) de n’importe où. C’est même très recommandable ^^.
(au passage, les cartes 48h illimitées sont passées à 9€…)
Forfait 12 mois… impossible pour une association, pas le budget pour.
Si cela existe juste pour 1 mois, c’est envisageable.